Comment nourrir en santé toujours plus d’humains sans épuiser les ressources terrestres, dans un contexte de changements climatiques?

Les terres sont fondamentales pour l’avenir des hommes dans un contexte de changements climatiques. D’ici 2050, elles devront tout à la fois assurer une sécurité alimentaire à plus de 10 milliards d’êtres humains, contribuer à réduire ou stocker nos émissions de CO2 et permettre le maintien d’un niveau suffisant de la biodiversité
Un système alimentaire qui épuise la planète
On mesure déjà l’ampleur du défi à relever, sachant que les terres sont soumises à de nombreuses pressions, notamment par notre système alimentaire qui surexploite les sols, déforeste, érode et contribue à la perte de biodiversité… sans compter que les activités liées à l’alimentation sont responsables de 25 à 30% des émissions de GES mondiales.
En plus d’avoir des impacts environnementaux majeurs, le système alimentaire actuel nourrit les inégalités entre les personnes. L’accès à une saine alimentation n’est pas acquis pour tous. Nos modes de vie affectent la santé globale ainsi que la sécurité alimentaire ici et ailleurs
On mesure déjà l’ampleur du défi à relever, sachant que les terres sont soumises à de nombreuses pressions, notamment par notre système alimentaire qui surexploite les sols, déforeste, érode et contribue à la perte de biodiversité… sans compter que les activités liées à l’alimentation sont responsables de 25 à 30% des émissions de GES mondiales.
En plus d’avoir des impacts environnementaux majeurs, le système alimentaire actuel nourrit les inégalités entre les personnes. L’accès à une saine alimentation n’est pas acquis pour tous. Nos modes de vie affectent la santé globale ainsi que la sécurité alimentaire ici et ailleurs.
Les enjeux pour une alimentation respectueuse
Il apparaît critique de bâtir un nouveau système alimentaire au Québec qui permettra à la fois de nourrir la population de façon saine et de restaurer les écosystèmes à la source de notre alimentation. Cependant, cela pose de nombreuses questions, notamment :
Quel est le juste prix des aliments, celui qui permettrait un accès équitable à une saine alimentation, tout en valorisant les métiers agroalimentaires? Jusqu’à quel point l’autonomie alimentaire est-elle réaliste et souhaitable? Comment favoriser la participation de toutes les parties prenantes dans une démarche de planification? Dans quelle mesure sommes-nous prêts à changer nos habitudes de vie pour adopter une culture alimentaire plus respectueuse du bien-être collectif? Quelle est la marge de manœuvre pour changer notre système alimentaire et réduire son empreinte environnementale dans un contexte de libre-marché?
Afin de répondre à ces questions difficiles, Chemins de transition a mobilisé une diversité de scientifiques et de parties prenantes pour rassembler nos savoirs existants sur ce défi. Voici le fruit de ce travail collectif.
FRUITS DE LA DÉMARCHE
- ÉTAPE1 - FUTURS POSSIBLES
- ÉTAPE 2 - FUTURS SOUHAITABLES
- ÉTAPE 3 - CHEMINS DE TRANSITION
Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué à ces travaux, tout particulièrement le comité expert qui a piloté l’élaboration des chemins de transition à l’étape 3 :
- Anne-Marie Aubert, Conseil SAM
- René Audet, Chaire de recherche sur la transition écologique, UQAM
- Judith Colombo, Récolte
- Mélanie Doyon, UQAM
- Catherine Houssard, CIRAIG
- Geneviève Mercille, Université de Montréal
- Patrick Mundler, Université Laval
- Véronique Provencher, Université Laval
- Olivier Riffon, UQAC
- Martine Vézina, HEC Montréal
- Rafael Ziegler, HEC Montréal

