
Cette page regroupe les fruits de la démarche en cours sur le défi territoire, qui sont structurés selon les 3 étapes de la méthode prospective de Chemins de transition.
Étape 1 : Futurs possibles
Étape 2 : Futur souhaitable
Étape 3 : Chemins de transition
Rapport
Le rapport final du Défi territoire vous permettra de :
- Mieux comprendre ce défi et la vision 2040 qui a été définie;
- Découvrir graduellement les différentes parties du chemin, ce qui le rend beaucoup mieux compréhensible que l’illustration complète du chemin que vous trouverez ci-dessous;
- Comprendre le rôle de chaque acteur (gouvernement, entreprises du secteur, utilisateurs, etc.), pour qui une illustration personnalisée du chemin a été élaborée;
- Explorer des bifurcations possibles de ce chemin, des nœuds du futur et germes de changement.
Fiches-jalons
À la lecture du rapport, vous découvrirez l’illustration ci-dessous d’un chemin possible pour transformer nos modes d’habiter. Ce chemin est composé de 70 « jalons », qui sont des étapes-clé à franchir pour passer de notre situation actuelle au futur souhaité en 2042. Pour chaque jalon, représenté ci-dessous par une alvéole jaune, une fiche synthèse a été élaborée. Ces fiches expliquent l’importance de cette étape dans le chemin, puis proposent des stratégies d’action concrètes pour atteindre ce changement, les freins et leviers ainsi que les acteurs concernés.
Pour approfondir un jalon, repérer son numéro et cliquez sur le PDF correspondant dans la liste située sous l’illustration complète.

Jalon 1 : La gouvernance climatique du Québec est renforcée en intégrant des cibles ambitieuses, contraignantes et régulièrement réajustées de réduction d’émissions de GES et des budgets carbones sectoriels.
Jalon 2 : Des mécanismes d’accompagnement permettent aux personnes marginalisées de participer activement à la prise de décision et d’exercer un droit de regard sur leur mise en œuvre.
Jalon 3 : Une instance québécoise autonome et non partisane est mise en place pour éclairer et évaluer les grands choix de la transition.
Jalon 4 : Les mécanismes qui permettent plus de flexibilité et d’expérimentation sont couramment employés dans la gestion du territoire.
Jalon 5 : Une masse critique de parties prenantes comprend l’ampleur des bouleversements écologiques, situe son rôle dans la transition et a confiance en son pouvoir d’agir collectif.
Jalon 6 : Chaque territoire organise en continu le partage des savoirs et le dialogue collectif sur les besoins essentiels, l’utilisation du territoire et la résilience des communautés.
Jalon 7 : Chaque milieu de vie dispose d’un portrait accessible qui identifie les opportunités et les vulnérabilités dans la transition.
Jalon 8 : Les savoirs issus de plusieurs générations et de différentes cultures, notamment autochtones, sont largement diffusés et inspirent des solutions de transition écologique.
Jalon 9 : Des savoirs, savoir-faire et savoir-être nécessaires pour la transition socio-écologique sont enseignés de l’école primaire à l’université.
Jalon 10 : les parties prenantes des territoires s’efforcent systématiquement de briser la gestion en silo et de penser à long terme
Jalon 11 : Guidée par des indicateurs complémentaires au PIB, l’action publique doit s’inscrire dans le respect des limites planétaires et des seuils sociaux.
Jalon 12 : Toutes les organisations publiques ont l’obligation d’alimenter en continu une plateforme de partage de leurs biens, lieux et équipements sous-utilisés.
Jalon 13 : Dans la majorité des milieux de vie, des espaces, projets et activités favorisent les interactions entre différents groupes sociaux.
Jalon 14 : Pour chaque besoin essentiel (ex: s’alimenter, se déplacer…), des espaces de collaboration permettent la convergence de stratégies et stimulent la mise en œuvre d’initiatives de transition.
Jalon 15 : Des données fiables et transparentes permettent une meilleure gestion de la demande de mobilité des personnes et des biens tout en réduisant leur empreinte écologique.
Jalon 16 : Les formations et les normes en construction et en aménagement intègrent en continu les meilleures pratiques en matière de sobriété et d’adaptation aux changements climatiques.
Jalon 17 : Le cadre politique général sur l’aménagement du territoire bénéficie d’une mise en œuvre ambitieuse pour la transition socio-écologique et adaptée aux spécificités territoriales.
Jalon 18 : Des instruments incitatifs et coercitifs, complémentaires et cohérents à toutes les échelles de gouvernement, garantissent l’accessibilité financière à un logement décent et adapté aux besoins des ménages.
Jalon 19 : Des outils réglementaires, fiscaux et assurantiels rendent crédibles et propulsent différents modèles de propriété collective et d’économie de partage.
Jalon 20 : Une stratégie intégrée est mise en place pour réduire significativement la demande énergétique globale et éliminer le recours aux énergies fossiles dans tous les secteurs.
Jalon 21 : Les moyennes et petites entreprises et OBNL bénéficient d’un système d’accompagnement financier et technique pour s’adapter en continu à la transition écologique.
Jalon 22 : Tous les gouvernements locaux et supralocaux disposent des pouvoirs, compétences et moyens nécessaires pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies de transition.
Jalon 23 : Le soutien et la coordination avec le tissu communautaire permet une meilleure prévention et gestion des crises environnementales.
Jalon 24 : La fiscalité municipale a été réformée pour soutenir des modèles d’aménagement plus sobres et résilients.
Jalon 25 : L’accès à des fonds sans précédent permet de développer des services efficaces et abordables de mobilité et de financer l’adaptation de l’environnement bâti aux changements climatiques.
Jalon 26 : Les changements dans l’organisation du travail ont réduit les besoins de déplacements quotidiens.
Jalon 27 : Les risques climatiques sont intégrés au financement et à la planification de l’environnement bâti.
Jalon 28 : Travailler au service de la transition écologique est source de fierté et de motivation. Elle guide les choix professionnels d’une majorité de personnes.
Jalon 29 : Chaque région s’est dotée d’une stratégie d’autonomie productive en rapport avec la capacité de support des écosystèmes.
Jalon 30 : La population bénéficie de filets de sécurité en proportion de ses vulnérabilités climatiques et des possibles injustices induites par les mesures de transition.
Jalon 31 : Un système de péréquation renforcé bénéficie aux territoires les plus impactés par les bouleversements écologiques.
Jalon 32 : Chaque région a une cible, régulièrement réajustée à la hausse, de protection et de restauration des milieux naturels déjà dégradés et impactés par les changements climatiques.
Jalon 33 : La concurrence a diminué et la collaboration s’est accrue entre les municipalités, MRC et régions, grâce à des mécanismes de régulation économique, d’échange d’informations et de planification territoriale.
Jalon 34 : Des instances de gouvernance régionales organisent la cohabitation des usages sur leur territoire et ont le pouvoir d’en interdire certains.
Jalon 35 : Une réglementation renforcée de protection des écosystèmes est mise en œuvre sur le terrain.
Jalon 36 : Des stratégies de densification, adéquatement localisées et adaptées aux réalités locales, sont majoritairement mises en œuvre dans les projets d’aménagement urbain.
Jalon 37 : Des mécanismes incitatifs et coercitifs sont mis en place pour réduire l’usage solo de l’automobile.
Jalon 38 : Dans tous les milieux de vie urbanisés, incluant les cœurs villageois et les quartiers plus défavorisés, les autorités publiques ont accéléré la déminéralisation et le verdissement.
Jalon 39 : En partenariat avec le Canada et d’autres pays partenaires, le Québec a mis en place des incitatifs et coercitifs pour que les chaines de valeur soient plus sobres et circulaires.
Jalon 40 : Une stratégie nationale organise la juste reconversion des travailleurs et répond aux enjeux de pénurie de main d’œuvre.
Jalon 41 : La majorité des investisseurs ont massivement réorienté ses financements pour soutenir les initiatives au service de la transition et cesser l’appui aux activités écocides.
Jalon 42 : La majorité des personnes et des organisations a accès à différentes modalités pour mutualiser, partager et gérer collectivement les ressources urbaines.
Jalon 43 : Tout nouveau développement doit faire la démonstration qu’il n’existe pas, dans ou au plus proche du périmètre déjà construit, de terrain, bâti ou infrastructure pouvant répondre aux mêmes besoins.
Jalon 44 : Des outils réglementaires et incitatifs économiques ont transformé les chaînes logistiques vers une optimisation et une mutualisation des flux.
Jalon 45 : Reconnaissant sa responsabilité historique, le Québec accroit sa contribution financière internationale pour soutenir les efforts d’atténuation et d’adaptation aux dérèglements climatiques des pays plus vulnérables.
Jalon 46 : La sobriété et la mise en commun sont devenus un art de vivre désirable pour une majorité de personnes.
Jalon 47 : La réallocation de l’espace permet à la population, notamment les plus vulnérables, d’accéder à la mobilité active, de façon efficace, confortable et sécuritaire.
Jalon 48 : L’essor des pratiques d’agroforesterie et des modèles de production alimentaire agroécologique transforment les paysages et ralentissent l’érosion de la biodiversité.
Jalon 49 : Chaque bâtiment et infrastructure répond à une logique de résilience et de sobriété tout au long de son cycle de vie.
Jalon 50 : Une offre abondante et diversifiée de véhicules décarbonés et low tech est disponible sur le marché.
Jalon 51 : Prendre son temps et s’impliquer pour sa communauté est devenue une norme bien ancrée dans les habitudes de vie, de travail et de loisirs.
Jalon 52 : Dans toutes les régions du Québec, de vastes milieux naturels sont présents et reliés par des corridors écologiques.
Jalon 53 : Les modes d’habiter allochtones permettent et valorisent la réconciliation avec les Premiers Peuples.
Jalon 54 : Les infrastructures vertes et bleues sont équitablement réparties dans tous les milieux de vie pour augmenter leur résilience.
Jalon 55 : Le temps dédié aux mobilités actives, collectives et partagées est agréable et enrichissant pour les gens.
Jalon 56 : La réorientation de pratiques et modèles d’affaires vers la sobriété ont réduit significativement la consommation de ressources, le transport de marchandises et la production de déchets.
Jalon 57 : Les Québécois et Québécoises ont un accès facile, gratuit et universel à des espaces de nature.
Jalon 58 : La proximité devient le modèle dominant pour les lieux générateurs de déplacement (activités productives, services et équipements publics et privés)
Jalon 59 : Le Québec dispose du tissu industriel et de la main-d’œuvre nécessaire pour produire localement et remettre en circulation les biens consommés.
Jalon 60 : L’impact carbone des voyages aériens internationaux pour des motifs professionnels et de loisirs a été drastiquement réduit.
Jalon 61 : On observe une réduction significative de l’impact environnemental des activités à forte empreinte écologique.
Jalon 62 : Le Québec a renforcé sa capacité d’accueil pour les migrants et migrantes climatiques dans différentes régions afin qu’ils vivent dans des conditions dignes et épanouissantes.
Jalon 63 : Une variété suffisante de quartiers et municipalités ont renforcé leur densité et mixité fonctionnelle pour répondre aux aspirations d’une majorité de Québécoises et Québécois.
Jalon 64 : La majorité des territoires, y compris ruraux, permet à sa population d’accéder au quotidien à une diversité de services de mobilité collective, efficaces, abordables et bas carbone.
Jalon 65 : L’économie sociale et les communs occupent un rôle de premier plan dans un nombre croissant de filières.
Jalon 66 : Les déplacements inter-régionaux sont garantis par des services de mobilité de services de mobilité collective, efficaces, abordables et bas carbone.
Jalon 67 : Le regard sur la «nature» comme étant extérieure aux humains a été dépassé. L’interdépendance des sociétés avec le vivant est comprise par toutes et tous.
Jalon 68 : La consommation et l’approvisionnement en produits et services locaux et sobres en ressources sont devenus la norme dans la majorité des territoires.
Jalon 69 : Dans les Basses-Terres du Saint-Laurent l’objectif de zéro artificialisation nette est atteint.
Jalon 70 : La possession d’une voiture individuelle n’est plus la norme dominante.